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Religion (s)
Islam (94%), christianisme (4%), animisme (2%)

Taux d’alphabétisation

39 % en 2010 (Banque Mondiale)

Enseignement supérieur
La politique d’éducation et de formation pour la période 2000-2015 s’inscrit dans le cadre de la loi d’orientation 91-22 du 16 février 1991. Tout en tirant les leçons du processus de développement emprunté jusque là, elle prend en compte les mutations intervenues dans l’environnement interne et externe du système éducatif, et s’ouvre aux différents défis, pour tendre vers l’objectif de faire du Sénégal, un pays émergent aux plans industriel, technologique et démocratique.
L’enseignement supérieur sénégalais a accueilli, en 2010-2011, plus de 100 000 étudiants dans son réseau d’universités et d’établissements d’enseignement supérieur. Les effets positifs de l’augmentation des taux bruts de scolarisation ont fortement accru la demande d’accès à l’enseignement supérieur. A noter, une augmentation régulière de la proportion des filles dans le secondaire (41,6 % en 2009). Malgré un taux de réussite au baccalauréat en 2010-2011 de 38,4 %, le flux annuel de bacheliers va sans cesse croissant, passant d’environ 9 000 en 2000 à près de 30 000 candidats admis pour la session 2011. 80 % des titulaires du baccalauréat s’inscrivent dans l’enseignement supérieur sénégalais entraînant ainsi de lourds problèmes de sureffectifs. Les projections réalisées en la matière anticipent une population de 150 000 étudiants en 2015. Le Sénégal s’est donc engagé dans une procédure de réformes au cœur de laquelle se trouve la question de la gouvernance, du renforcement des capacités de son corps professoral (formation à et par la recherche scientifique et à l’orientation des étudiants) ainsi qu’une meilleure adaptation de ses formations au marché de l’emploi. Cette réforme est accompagnée par notre coopération qui poursuit sa politique de partenariat et de soutien, mais aussi par l’AUF (Agence universitaire de la francophonie), le CRDI (centre de recherche pour le développement international), la Banque Africaine de Développement et plus récemment par la Banque Mondiale.
L’enseignement supérieur représente 25,4 % du budget 2011 dédié à l’éducation. Son enveloppe budgétaire s’élève à environ 89 300 millions de francs CFA. De cette allocation, 89,6 % sont consacrés aux dépenses de personnels, de fonctionnement et de transferts courants et 8,1 % à l’investissement. Le Sénégal comptait 60 000 boursiers, en 2010-2011. Le budget 2011-2012 pour les bourses s’élève à 23 milliards de francs CFA.



 

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