Senegal-50421
DEFICIT DE PILOTES MARITIMES
Le Sénégal annonce la création d’une académie des mers
Le pilote maritime est un métier d’avenir. Mais, rares sont les jeunes qui acceptent de s’orienter vers cette formation qui peut durer plus de dix ans après le baccalauréat. Il existe actuellement un déficit de 30. 000 pilotes maritimes et cadres officiers de la marine marchande, à travers le monde. La situation est encore pire en Afrique où très peu d’Etats se soucient aujourd’hui de la formation de leur jeunesse dans ce métier.
Pour pallier ce déficit, le Sénégal a décidé de créer, à partir de l’année prochaine, une académie des mers à Dakar. L’annonce a été faite, le 15 mars dernier, par le ministre sénégalais de l’Economie maritime, de la pêche et des transports maritimes, Khouraichi Thiam, lors de la cérémonie d’ouverture du Forum africain sur les pilotes maritimes qui s’est tenu à Dakar, la semaine dernière.
« Le président nous a instruit de créer une académie maritime au niveau du ministère. Nous espérons que cette académie ouvrira ses portes et recevra des étudiants venus de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique centrale, avant la prochaine rentrée universitaire de 2010 », a déclaré M. Thiam. Cette académie qui aura une vocation continentale, formera, à la fois, des pilotes maritimes et des officiers de la marine marchande, si l’on en croit encore M.Thiam.
Les pays africains misent ainsi sur la formation des cadres et pilotes maritimes pour pouvoir participer positivement au développement des transports internationaux et instaurer une politique commune de sécurité maritime dans les ports. Le port autonome de Dakar a déjà pris les devants. Il a envoyé dix pilotes en formation à l’étranger depuis bientôt dix ans, pour assurer la relève.
se mettre à niveau des normes internationales pays les plus avancés en matière de pilotes et cadres veulent jouer leur partition
DEFICIT DE PILOTES MARITIMES
Le Sénégal annonce la création d’une académie des mers
Le pilote maritime est un métier d’avenir. Mais, rares sont les jeunes qui acceptent de s’orienter vers cette formation qui peut durer plus de dix ans après le baccalauréat. Il existe actuellement un déficit de 30. 000 pilotes maritimes et cadres officiers de la marine marchande, à travers le monde. La situation est encore pire en Afrique où très peu d’Etats se soucient aujourd’hui de la formation de leur jeunesse dans ce métier.
Pour pallier ce déficit, le Sénégal a décidé de créer, à partir de l’année prochaine, une académie des mers à Dakar. L’annonce a été faite, le 15 mars dernier, par le ministre sénégalais de l’Economie maritime, de la pêche et des transports maritimes, Khouraichi Thiam, lors de la cérémonie d’ouverture du Forum africain sur les pilotes maritimes qui s’est tenu à Dakar, la semaine dernière.
« Le président nous a instruit de créer une académie maritime au niveau du ministère. Nous espérons que cette académie ouvrira ses portes et recevra des étudiants venus de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique centrale, avant la prochaine rentrée universitaire de 2010 », a déclaré M. Thiam. Cette académie qui aura une vocation continentale, formera, à la fois, des pilotes maritimes et des officiers de la marine marchande, si l’on en croit encore M.Thiam.
Les pays africains misent ainsi sur la formation des cadres et pilotes maritimes pour pouvoir participer positivement au développement des transports internationaux et instaurer une politique commune de sécurité maritime dans les ports. Le port autonome de Dakar a déjà pris les devants. Il a envoyé dix pilotes en formation à l’étranger depuis bientôt dix ans, pour assurer la relève.
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