PIB en 2009
8,1 Mds $ (Banque Mondiale)
PIB par habitant en 2009
510 $ (Banque Mondiale)
Taux de croissance en 2009
3,5% (Banque Mondiale)
Taux de chômage
NC
Taux d’inflation en 2009
3,1 % (Banque Mondiale)
Solde budgétaire en 2008
- 4,4 % du PIB (FMI)
Balance commerciale en 2008
- 11,8 % du PIB (FMI)
Principaux clients en 2009 (Economist Intelligence Unit)
Singapour (9,8 %),
Belgique (7,4%), Chine (4,4 %), Thaïlande (6,6%), Ghana (4%), Inde (2,9 %)
Principaux fournisseurs en 2009 (Economist Intelligence Unit)
Côte d’Ivoire
(22,3 %), France (17,9 %), Togo (5,9 %), Afrique du Sud (3,2%), Belgique (3,1 %)
Part des principaux secteurs d’activité dans le PIB en 2009 (Economist
Intelligence Unit)
agriculture
34,1 %
industrie
26,5 %
services
39,3 %
Exportations de la France vers le Burkina Faso en 2009
220 M€ (DGTPE)
Importations françaises depuis le Burkina Faso en 2009
7 M€ (DGTPE)
Consulat de France
Ouagadougou
Communauté française en 2009
3 279 inscrits
Communauté burkinabé en France
3 101 (2007)
Classement Transparency International
79ème sur 180 pays (2009)
Situation économique
Avec un PNB par tête de l’ordre d’un euro par jour et par habitant, le Burkina
reste un pays très pauvre (161ème rang sur 169 au dernier classement de l’Indice
de développement humain). Son développement se heurte à plusieurs handicaps
comme son enclavement, la faiblesse de ses ressources naturelles, l’importance
de sa croissance démographique (3%/an), la rudesse de son climat, le faible
accès de sa population à l’eau potable, aux soins de santé primaire ou à
l’éducation. Globalement, l’économie est très sensible aux aléas climatiques
(pluviométrie) et aux chocs exogènes, en particulier les cours du coton et de
l’or pour les exportations, le prix du pétrole et des produits alimentaires pour
les importations.
L’économie burkinabé est peu diversifiée et reste largement fondée sur le milieu
rural. Le secteur primaire représente le tiers du PIB et d’autres secteurs
économiques importants (transports, agro-industries) en dépendent étroitement.
L’activité se concentre sur quelques produits (coton, élevage, vivrier),
auxquels s’ajoute une production minière en développement (notamment de l’or)
Les performances économiques du pays se situent en moyenne à un niveau plutôt
satisfaisant, la croissance ayant atteint plus de 5% par an sur la période
2000-2008. La croissance économique s’est cependant ralentie en 2009 (3,2%
contre 5,2% en 2008) du fait de conditions météorologiques défavorables
(sécheresse, inondation) et du ralentissement de la demande mondiale, qui se
sont traduits par une forte baisse de la production de céréales (-10%) et de
coton (-17%). En revanche, la croissance a été soutenue par l’expansion du
secteur minier (doublement de la production d’or à 12,1 tonnes, qui a dépassé le
coton comme premier produit d’exportation) et la dynamique du secteur des
télécommunications. L’inflation a été réduite (2,6% en moyenne en 2009 contre
10,7% en 2008) en lien avec la baisse des prix alimentaires et pétroliers.
L’amélioration des termes de l’échange, l’accroissement des exportations d’or et
de coton, de même que la réduction des importations de pétrole se sont traduits
par une réduction significative du déficit du compte courant en 2009.
Le pays ne peut toutefois se passer de l’aide extérieure pour le financement de
ses dépenses courantes comme de ses projets d’investissement. Le Burkina Faso
est le 1er pays à avoir élaboré un document de stratégie de réduction de la
pauvreté (DSRP 2000), sur laquelle les donateurs ont progressivement aligné
leurs appuis. L’Appui budgétaire général (ABG) tend à représenter une part
croissante de l’APD totale.
La conduite de la politique macroéconomique s’inscrit dans le cadre d’un accord
conclu avec le FMI au titre de la Facilité pour la réduction de la pauvreté et
la croissance (FRPC), approuvée en avril 2007. Les efforts du gouvernement dans
la mise en œuvre des réformes structurelles sont soulignés par les partenaires
au développement (gestion des finances publiques, mobilisation des recettes
fiscales, augmentation de la productivité du secteur coton, amélioration du
climat des affaires).
La ville de Ouagadougou et sa banlieue ont été frappés le 1er septembre 2009 par
de très fortes inondations provoquées par des pluies diluviennes, qui ont
entraîné une dizaine de morts et affecté 150 000 personnes, causant de très
nombreux dégâts matériels. De nouvelles inondations ont touché plusieurs régions
du pays en juillet 2010.
Le Burkina Faso a dû ces derniers mois faire face aux conséquences économiques
de la crise ivoirienne (hausse du coût de la vie, difficultés
d’approvisionnement). De nombreux pillages de magasins et destructions
d’édifices publics sont intervenus lors des troubles des dernières semaines.
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