Politique extérieure        0  511 lectures

L’Afrique du Sud, qui plaide en faveur d’une démocratisation du régime, suit avec attention l’évolution du pays. L’influent syndicat SFTU est proche de la COSATU sud-africaine proche de l’ANC. Membre de la SACU et de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), le Swaziland s’inscrit dans la dynamique d’intégration régionale et favorise une politique de bon voisinage.

Le pays a déclaré vouloir participer à la future brigade régionale d’intervention rapide de la SADC qui sera notamment chargée de missions de maintien de la paix.

Le Royaume a gardé des relations denses avec la Grande-Bretagne, qui accueille plusieurs milliers de ressortissants au Swaziland. Il est membre du Commonwealth.

Les Etats-Unis participent à la distribution d’une aide dans les domaines sociaux, notamment via la Fondation Clinton et le Fonds Mondial Sida.

Le Swaziland fait partie des quatre derniers Etats africains à reconnaître Taiwan (Burkina Faso ; Sao Tomé ; Gambie) qui assure quelques investissements à forte visibilité dans le pays.

L’Union européenne est l’un des principaux bailleurs de fonds au Swaziland après la Banque africaine de développement : 31M€ pour le 9ème FED,63 M€ pour le 10ème FED (2009-2013 et 62 M€ pour le 11 ème FED. Dans ce dernier, l’accent est mis en particulier sur la santé, l’agriculture et la sécurité alimentaire.

Un programme d’accompagnement échelonné de 2007 à 2012 (environ 70M€) a été également mis en place par l’Union européenne afin d’atténuer la réforme du Protocole sucre prévoyant un système sans droit de douane à partir de 2015 pour les pays ACP signataires des APE.

Un accord intérimaire de partenariat économique portant uniquement sur l’accès au marché des biens et conformes aux règles de l’OMC a été signé le 4 juillet 2009 par le Swaziland.

La croissance ne devrait guère s’accélérer en 2015, au regard des conséquences de la décision américaine de suspendre le Swaziland des bénéficiaires de l’AGOA, (African Growth and Opportuniy act, du fait de l’absence de réformes politiques.

De manière générale, l’activité du royaume a été marquée par un recul de la compétitivité et d’un climat des affaires toujours dégradé, (niveau quasi inexistant d’investissements étrangers).


Mise à jour : 12.12.14

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