Données économiques        0  501 lectures

PIB
19,2 Mds de dollars (Banque Mondiale 2010)

Revenu par habitant
1253$ (Banque Mondiale 2010)

Taux de croissance
7,6% (Banque Mondiale 2010)

Taux d’inflation

13,4 % (Banque Mondiale 2010)

Principaux clients (2009)

Suisse, Chine, Afrique du Sud, Emirats Arabes Unis (MECO)

Principaux fournisseurs (2009)
Afrique du Sud, RDC ,Koweit, Chine, Zimbabwe (MECO)

Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB (2010 )

agriculture
21.5%

industrie
34.5%

services

44.1%

Situation économique
Le PIB de la Zambie s’est élevé à 15,7 Mds USD en 2010, soit un PIB par habitant estimé à 1 286 USD. L’indicateur de développement humain positionne la Zambie à la 150ème position sur 169 pays classés en 2010.
Après avoir connu une croissance très irrégulière jusqu’au milieu des années 1990, l’économie zambienne a su retrouver le chemin de la croissance avec un taux de croissance réelle supérieur à 5 % depuis près de 10 ans. Le pays, premier producteur africain de cuivre, a tiré profit d’une conjoncture favorable sur le marché du cuivre, et également d’une politique de diversification économique mise en place avec le soutien des bailleurs de fonds.
Après des années de mauvaise gestion, les mines de cuivre, secteur clé de l’économie zambienne, ont été privatisées en 2000. L’augmentation de la production, conjuguée à l’envolée mondiale du prix du cuivre, a permis un retour des investissements et la réhabilitation des sites. Les autorités ont mis en place un environnement des affaires plus favorable pour pallier les handicaps naturels de l’économie zambienne. Ces mesures ont nettement amélioré la perception du marché zambien par les investisseurs étrangers.
La croissance économique, bien qu’élevée, n’est toutefois pas suffisante pour réduire significativement la pauvreté et permettre d’atteindre la plupart des Objectifs du Millénaire. Les obstacles à la croissance du pays sont nombreux
enclavement, pandémie du VIH/SIDA (taux de prévalence autour de 15 % parmi les adultes) et faiblesse du système éducatif notamment.
La balance courante zambienne est structurellement déficitaire, mais elle s’est améliorée en 2010 (déficit de 1,6 % du PIB) grâce à l’accroissement de l’excédent commercial (13 % du PIB).
Avec l’aide du FMI, la Zambie a rationnalisé sa politique budgétaire ces dernières années. Les gouvernements successifs ont mis en œuvre avec succès plusieurs réformes telles que les programmes de privatisation et la suppression du contrôle des changes. Les autorités souhaitent également limiter l’endettement public à 1,4 % du PIB et prévoient d’émettre 500 MUSD d’obligations souveraines en 2011, en s’appuyant sur l’obtention en mars 2011 d’une notation de B+ (perspective stable) par les agences Fitch et Standard & Poor’s.
Les finances publiques zambiennes bénéficient aujourd’hui de la hausse des revenus budgétaires issus du secteur minier. Le gouvernement a proposé un budget de rigueur en 2011 (plafonné à 23,4 % du PIB), tout en ciblant les infrastructures (énergie et routes) comme priorités en matière de dépenses publiques (elles devraient représenter jusqu’à 50 % du budget national). Le président Rupiah Banda a par ailleurs écarté l’introduction d’une taxe exceptionnelle sur les bénéfices (windfall tax) des compagnies minières, dans le souci de stabiliser le cadre juridique et fiscal du secteur minier et y encourager les investissements.
Dans un pays dont la dépendance à l’aide extérieure reste très marquée, les affaires de corruption révélées en 2009, notamment dans le secteur de la santé, ont poussé les bailleurs à repousser leurs engagements et à attendre des mesures concrètes de lutte contre la corruption. L’annonce fin août 2009 d’un nouveau plan anti-corruption a détendu les relations
accord d’une aide budgétaire de 215 MUSD en 2010 par la BAfD (associée à d’autres bailleurs), et plusieurs projets de la Banque Mondiale validés en 2010 pour un montant total de 65 MUSD. Toutefois, le fonds mondial de lutte contre le SIDA a annoncé en juin 2010 avoir suspendu depuis août 2009 son aide en raison de transactions frauduleuses.
En avril 2005, la Zambie a bénéficié d’une importante réduction de sa dette via l’initiative PPTE. Le pays a également fait partie des bénéficiaires de l’initiative d’allégement de la dette multilatérale proposé par le G-8 en juillet 2005.
En matière de relations commerciales avec l’Union Européenne (UE), la Zambie fait partie du groupe de négociations Afrique orientale et australe (ESA) dont certains membres ont signé le 31 août 2009 un accord de partenariat économique intérimaire. La Zambie a paraphé l’accord fin 2007 mais n’a soumis son calendrier d’accès au marché qu’en septembre 2008 (le pays a donc commercé avec l’UE sous l’initiative TSA en 2008). La Zambie applique l’accord intérimaire depuis décembre 2008 mais refuse toujours de le signer (tout en indiquant qu’elle compte le faire ultérieurement). L’offre d’accès au marché devrait libéraliser 80 % de la valeur des importations zambiennes en provenance de l’UE d’ici 2015.

 

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