Données économiques        0  562 lectures

Monnaie
Franc CFA (100 FCFA = 0,15 €)

PIB
9 Mds $ - 16,7 Mds $ PPA (CIA World Factbook, 2010)

PIB par habitant
691 $ (Banque mondiale, 2009) — 1200 $ PPA (CIA World Factbook, 2010)

Taux de croissance
4,5 % (Mission économique,2010)

Taux d’inflation
2 % (Mission économique, 2010)

Solde budgétaire
- 23 M$ (Banque de France)

Balance commerciale
- 28 M$ (Banque de France)

Principaux clients
Afrique du Sud, Sénégal, Côte d’Ivoire, Suisse, Chine(2008, Mission économique)

Principaux fournisseurs
Sénégal, Côte d’Ivoire, Chine, France (2010, Mission économique)

Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB
agriculture (36 %)
industrie(24 %)
services (40 %)

Situation économique
Les performances macroéconomiques maliennes sont globalement satisfaisantes et meilleures que l’ensemble des pays de la sous-région. Le Mali a clos l’année 2010 avec une croissance de 4,5% (4,3% en 2009), moindre que prévu du fait d’une baisse de la production aurifère (-16,5%), mais tirée par une bonne campagne agricole et un soutien public important au secteur agricole. Le processus de désinflation s’est poursuivi en 2010 (1,5% contre 2,2% en 2009 et 9,2% en 2008). La dette publique intérieure a été réévaluée (+1,7 points de PIB), ce qui porte la dette publique à 25,3% du PIB. L’inflation est modérée 2% en 2010. Pour 2011, il est prévu un rebond de croissance de 6%, correspondant à un rattrapage de la production minière aurifère, et à une bonne campagne cotonnière favorisée par la rationalisation de la filière cotonnière (y compris la privatisation attendue de la CMDT), et stimulée par une perspective de cours élevés, est prévu en 2011. Ces perspectives de croissance pourraient être toutefois affectées par la crise que traverse le pays depuis quelques mois.
En matière de finances publiques, les autorités mettent en œuvre une gestion prudente des finances publiques. Le déficit budgétaire (dons inclus) est ressortit à 3,6% du PIB contre 4,6% initialement prévu en 2010, et est projeté à 4% en 2011. Malgré les efforts des autorités en matière d’assainissement des finances publiques, certaines réformes et/ou projets de gouvernance financière marquent le pas, en particulier le traitement des arriérés de paiement et la mobilisation des recettes fiscales. En effet, le traitement des arriérés de paiement n’est pas complètement réglé sur le fond, et l’accumulation par le secteur privé (mines, BTP) de crédits de TVA reste une problématique récurrente. Par ailleurs, le niveau des recettes fiscales rapporté au PIB reste insuffisant, et devrait même diminuer en 2011 selon les prévisions du FMI (14,4% contre 14,8% en 2010), d’où l’urgence d’une suppression des exonérations fiscales.
S’agissant des réformes structurelles, la finalisation du processus de privatisation de la Compagnie Malienne pour le Développement des Textiles, élément majeur de la réforme du secteur cotonnier,constitue l’un des chantiers principaux de la présidence malienne suivi de près par les bailleurs. L’objectif de la réforme en cours est la mise en route de quatre filiales nées du démembrement du monopole public pour le début de la campagne 2011/2012 (i.e. au mois de mai). La réforme du secteur est en bonne voie malgré les reports successifs du calendrier de la privatisation. D’autres réformes apparaissent être importantes pour la reprise des investissements dans le secteur minier.
En effet, plusieurs projets d’investissements (cimenteries de WACEM et VICAT, minerai de fer de SANDEEP) sont bloqués dans l’attente d’une réforme du secteur ferroviaire qui passe par le redémarrage des investissements de TRANSRAIL, consortium ferroviaire privé qui a été mise sous règlement préventif depuis août 2009 en raison du non-règlement de leurs dettes vis-à-vis de TRANSRAIL par les Etats malien et sénégalais. La pérennité de TRANSRAIL qui est pourtant indispensable au démarrage des projets miniers non aurifères est remise en cause. Le soutien effectif du gouvernement malien est indispensable, le transport routier, perturbé par la crise ivoirienne, ne pouvant en aucune manière se substituer au trafic ferroviaire.

 

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