Données économiques        0  504 lectures

PIB
189,4 M$(EIU, 2010)

PIB par habitant
1200$(BM 2010)

Taux de croissance
6% (EIU, 2010)

Taux de chômage (au sens du BIT)
NC

Taux d’inflation
17% (EIU, 2010)

Solde commercial
-1,3 M€ (DGTPE, 2010)

Principaux clients
Espagne Portugal, Pays-Bas (DGTPE, 2009)

Principaux fournisseurs
Portugal, Angola, Brésil (DGTPE, 2009)

Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB

agriculture

19%

industrie
20%

services
55% (BM, 2009)

Flux net d’IDE
33M$ (BM, 2008)

Situation économique


Un pays tributaire de l’aide internationale

Avec 54% de sa population vivant en dessous du seuil de pauvreté et un budget national dépendant à 90% de l’aide internationale, l’archipel santoméen est l’un des pays les plus pauvres du continent africain. Il continue de bénéficier d’une importante aide extérieure tant multilatérale (FMI, Banque Mondiale, BAD, UE, PNUD) que bilatérale (Portugal, Taiwan, France, Brésil, Etats-Unis et bientôt Espagne). Le revenu national repose essentiellement sur les recettes d’exportation du cacao, du café et du coton. Les espoirs suscités par la découverte de gisements pétroliers (estimés à 2 milliards de barils) dans les années 2000 tardent à se concrétiser et déçoivent une population impatiente de profiter de la manne pétrolière.
Depuis 2002, suite à des efforts dans la bonne gestion des finances publiques remarquées par les institutions internationales, ces dernières ont apporté leur aide. Le pays a suivi un « programme de référence » du FMI qui a débouché en août 2005 sur une FRPC (Facilité pour la Réduction de la Pauvreté et la Croissance) de 3 ans d’un montant de 4,26M$. Ce programme triennal du FMI a permis à Sao Tomé de bénéficier en septembre 2005 d’un accord en Club de Paris pour le rééchelonnement de sa dette. Un accord bilatéral en Club de Paris a été signé avec la France le 16 novembre 2006. Le FMI a accordé une nouvelle FRPC de 3,8M$ en mars 2009.
Sao Tomé a ainsi atteint le point d’achèvement de l’initiative PPTE le 14 mars 2007, ce qui lui a permis d’annuler 314M$ de sa dette publique auprès des bailleurs multilatéraux (FMI et Banque Mondiale). Les créanciers du Club de Paris ont, de leur côté, annulé 24M$ en mai 2007 et se sont engagés à annuler leur dette bilatérale en totalité. C’est le cas de la France ; par un accord de réaménagement de dettes entre la France et Sao Tomé, signé le 14 mars 2009, la France a annulé 4,9M$ au titre du Club de Paris et 338 000$ dus à titre bilatéral sur une dette totale estimée à 7,1M$ (APD) au 31 décembre 2007. Les 338 000$ ont été étudiées afin de compléter un financement de l’AFD par le biais d’une procédure d’annulation/conversion, en faveur du développement des petites infrastructures. Le Portugal a annulé sa dette de 35M$ à l’égard de Sao Tomé en juillet 2008. Estimé à 150M$ fin 2007, l’endettement de l’archipel santoméen est passé 65,6% à 6,7% (en % des exportations).
Fin 2010, la Banque africaine de développement (BAD) a décidé d’octroyer 7,5 M$ destiné à financer la sécurité alimentaire et le renforcement des capacités de l’administration publique. Sur cette somme, une enveloppe de 2,5 millions de dollars sera dédiée au renforcement des capacités de l’administration publique et de la santé, une autre de 5 millions sera octroyée pour 2011 sur des projets de développement dans l’agriculture et la pêche pour assurer la sécurité alimentaire. Par ailleurs, le gouvernement santoméen et la Banque Mondiale préparent un nouveau programme de financement quinquennal (2012-2016).

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