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Religion (s)
Musulmans (50%), chrétiens (10%), animistes (40%)

Taux d’alphabétisation

52 %

Enseignement supérieur
Jusqu’à son accession à l’indépendance en 1974, l’enseignement supérieur en Guinée-Bissao consistait en bourses d’études hors du pays notamment en URSS, à Cuba, en Bulgarie, au Portugal, en France et au Brésil.
En 1982, pour pouvoir doter son administration de cadres compétents, le gouvernement, sur un financement de la Banque Africaine de Développement, met sur pied le Centre National de Formation Administrative (CENFA).
En 1984, le Gouvernement crée l’Institut National des Études et Recherches (INEP), doté de l’autonomie administrative, financière et centralisant toute l’activité de recherche dans le domaine des sciences sociales et naturelles en rapport avec les problèmes de développement du pays afin qu’il puisse contribuer à la valorisation des ressources humaines locales.
Une école de santé est également instituée.
En matière d’enseignement supérieur, c’est tout ce qui existe alors. Cette situation n’a pas changé jusqu’à la création en 1991 de la Faculté de Droit et l’ouverture à la même époque de l’École Nationale Supérieure de Tchico Té (ENSTT) pour la formation des enseignants du secondaire.
En 1999, constatant que la politique de bourses s’était traduite par un échec et que très peu de diplômés revenaient en Guinée Bissao, le gouvernement crée par décret l’Université lusophone Amilcar CABRAL (UAC ou ULAC) pour s’assurer qu’ils allaient rester dans le pays. Parallèlement au décret une commission d’experts nationaux est chargée de concert avec l’Université Lusophone des Humanités et des Technologies de Lisbonne (ULHT) de conduire l’étude de faisabilité ; étude qui fut approuvée seulement fin 2001. Ce n’est qu’en septembre 2003 que l’UAC a été officiellement inaugurée par le gouvernement et mise en œuvre en 2004.
Concomitamment, en septembre 2003, un groupe d’intellectuels a créé l’Université Colinas de Boé.
Fin 2008, des problèmes financiers internes obligent l’Université Amilcar Cabral à perdre pour trois ans son statut autonome public bissao-guinéen pour passer sous la tutelle de l’Université Lusophone de Lisbonne (Grupo Lusofono). On ne parle plus dès lors d’Université Amilcar Cabral (UAC) mais d’Université Lusophone de Guinée (ULG).

 

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