PIB (2010)
541 200 000$ (estimation BM)
PIB par habitant
820 $ en 2010 (estimation BM)
Taux de croissance (2010)
2,1% (Ministère de
l’Economie, des Finances et de l’Industrie)
Taux de chômage (au sens du BIT)
inconnu
Taux d’inflation (2010)
2,1% (MinEFi)
Solde budgétaire (2010)
déficit primaire de -
1,6% du PIB (MinEFi)
Balance commerciale (2010)
inconnue
Principaux clients
la France est le premier
acheteur avec environ 50% des ventes du pays
Principaux fournisseurs
La France est le
partenaire commercial le plus important des Comores. France, Chine et Émirats
Arabes Unis sont les premiers fournisseurs.
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB
agriculture
40 %
industrie
12 %
services
48%
Exportations de la France vers les Comores
24.828.350€ (chiffres douanes françaises 2010)
Importations françaises depuis les Comores
4.843.992€ (chiffres douanes françaises 2010)
Section consulaire à Moroni (Grande Comore) ;
antenne consulaire à Moutsamoudou (Anjouan) ; un Consul honoraire est en cours
de désignation à Fomboni (Mohéli).
Communauté française aux Comores
1955 inscrits
sur les listes consulaires, dont 1229 possèdent également la nationalité
comorienne.
Communauté comorienne en France
entre 150.000 et
300.000 selon les estimations.
Situation économique
La situation économique des Comores reste précaire. Le pays fait partie
des Pays les Moins Avancés (PMA), 45% de la population vit en dessous du seuil
de pauvreté et les Comores figurent au 132ème rang sur 177 en termes d’indice de
développement humain. Le pays est structurellement dépendant des financements
extérieurs, essentiellement assurés par les transferts (20% du PIB) des quelque
200.000 immigrés comoriens résidant majoritairement en France, et par l’aide des
bailleurs.
Le PIB en termes réels a augmenté de 1,8 % en 2009, 2,1% en 2010 et le FMI
prévoit une croissance de 2,5% pour 2011, notamment grâce aux travaux publics
financés par les donateurs. L’inflation sur les prix à la consommation s’est
accélérée en 2011 avec un taux estimé à 3,8%, taux supérieur au taux de
croissance du PIB.
Compte tenue de la faiblesse de ses ressources propres, l’Etat comorien doit
faire appel aux appuis budgétaires de la communauté internationale. Le Qatar a
par exemple accordé à Moroni une aide budgétaire de 20M$ (14M€) en mai 2010. La
France a signé en juin 2011 une Convention de financement de 400.000€ assignés à
la réorganisation et la rationalisation de l’administration comorienne. Les
Comores ont atteint le point de décision de l’initiative PPTE (Pays Pauvres Très
Endettés) du FMI, mais peinent à atteindre le point d’achèvement qui leur
permettrait d’accéder à l’allègement de leur dette.