Indépendante depuis le 24 septembre 1973,
la Guinée-Bissao est longtemps restée isolée en raison de son alignement sur
l’URSS. Elle fut néanmoins membre fondateur de la CEDEAO en 1975 et de l’Union
africaine en 2000, et a adhéré au traité UEMOA en 1997. La CEDEAO a accru son
rôle à la faveur de la transition de 2012-2014, avec la mise en place de
l’ECOMIB. La Guinée-Bissao est également membre de la Communauté des Etats
sahélo-sahariens (Cen-Sad) et de la Communauté des pays de langue portugaise
(CPLP).
La politique étrangère de Bissao est avant tout orientée vers la recherche de
nouvelles aides extérieures (Chine, Brésil) tandis que certains partenaires de
la Guinée-Bissao ont naturellement accru leur influence.
L’Angola est rapidement devenue un partenaire de premier rang par
l’investissement de capitaux et le lancement d’un programme de coopération
technico-militaire important, ayant subi un coup d’arrêt avec le coup d’Etat de
2012.
La Guinée-Bissao entretient des relations étroites avec le Sénégal qui ne sont
pas toujours exemptes de tensions, notamment sur le dossier de la Casamance.
Le PNUD et l’Union européenne ont organisé le 25 mars 2015 à Bruxelles une
conférence internationale des bailleurs en faveur de la Guinée-Bissao. Le
gouvernement de Guinée-Bissao a obtenu près de 1,4 Mds € de promesses
d’engagements (moitié dons, moitié prêts) en appui de son plan de développement,
concentré sur la réforme de l’Etat, l’agriculture et les infrastructures.
Mise à jour : 22.05.15