Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de Guinée, Louncény Camara, a donné mercredi l'assurance que le second tour de l'élection présidentielle du 27 juin se tiendra le 24 octobre.

"Je peux rassurer mes chers compatriotes que le 24 octobre, à l'allure à la quelle nous sommes entrain de travailler à la CENI, nous serons fin prêts pour organiser le second tour de l'élection présidentielle", a déclaré M. Camara lors d'une conférence de presse.

Selon M. Camara, la CENI a été reçue mardi par le chef de l'Etat guinéen, le général Sékouba Konaté, afin qu'elle lui communique "une date qui sera la dernière".

"Nous avons choisi cette date (le 24 octobre) pour régler tous les détails techniques afin d'aller au vote", a-t-il ajouté.

Le président de la CENI a indiqué que le général Sékouba Konaté leur avait demandé d'éviter "toute fuite" avant la signature et la diffusion du décret présidentiel sur les ondes des médias d'Etat.

Louncény Camara est intervenu longuement, par ailleurs, sur les soupçons de partialité et d'appartenance à l'un des deux camps engagés au second tour.

Il a estimé que des personnes voulaient nuire à sa personne après son élection à la tête de la CENI suite au décès du précédent président Ben Sékou Sylla et a martelé qu'il ne démissionnerait pas sous quelque pression que ce soit.

"Nous sommes une institution indépendante et nous sommes engagés à jouer notre rôle jusqu'au bout", a-t-il conclu.

Le second tour doit opposer Cellou Dalein Diallo accrédité de 43,69% des voix au premier tour et Alpha Condé qui a obtenu 18,25% des suffrages exprimés.

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Quatre femmes du Corps national de service de la jeunesse (NYSC) kidnappées dans le sud du Nigeria ont été secourues par les forces de sécurité conjointes, ont rapporté jeudi les médias locaux.

Cinq membres du NYSC avaient été enlevées le 16 septembre depuis leur logement situé à Omuma, dans l'Etat de Rivers, par des hommes armés non-identifiés. L'une d'entre elles a été relâchée un jour après l'enlèvement.

Les forces de sécurité conjointes, composées du Détachement spécial militaire conjoint, des services de sécurité de l'Etat, de la police et de l'armée, ont sauvé mercredi après-midi les jeunes femmes.

Maharazu Tsiga, directeur général du NYSC a fait savoir que l'opération de secours s'était déroulée sans incident et que les otages libérées pourraient rejoindre sous peu leur famille.

Les enlèvements sont fréquents au Nigeria. Depuis 2006, plus de 300 étrangers ont été kidnappés dans le delta du Niger. Presque tous les otages ont été libérés de façon indemne après le versement d'une rançon.

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Au moins 30 personnes, dont 24 combattants, ont été tuées et près de 50 autres blessées lundi dans la troisième journée consécutive de combats entre les rebelles islamistes et les forces de paix de l'Union africaine (UA) soutenant le gouvernement somalien, ont rapporté des sources médicales et des médias locaux.

Les troupes de l'UA basées à Mogadiscio ont engagé l' affrontement contre les combattants islamistes autour de zones stratégiques du sud de la ville, contrôlé par les insurgés, et où les soldats de la paix ont établi dimanche une nouvelle base dans le bâtiment très disputé de l'ancien hôpital militaire.

Les combattants des deux factions constituent l'essentiel des pertes des récents affrontements pour le contrôle de la zone entourant l'itinéraire principal reliant les bases de l'UA, 24 des 30 décès et 40 des 50 blessés appartenant soit aux insurgés soit aux forces gouvernementales, a rapporté la radio locale Shabelle.

Les médecins qui ont confirmé ces chiffres ont également déclaré que les civils touchés avaient été pris dans un échange de tirs lorsque des obus et des balles perdues ont frappé un certain nombre de zones résidentielles aussi bien dans les zones de la capitale aux mains des insurgés que dans celles dirigées par les forces gouvernementales.

Un incendie s'est déclaré dans un magasin du grand marché de Bakara lorsque celui-ci a été frappé par un obus, et les vendeurs de ce marché à ciel ouvert luttaient pour étouffer le brasier qui a ravagé les marchandises et le magasin lui-même.

Les deux factions belligérantes revendiquent la victoire dans cette nouvelle flambée de violence pour le contrôle de positions stratégiques de Mogadiscio, ville contrôlée en partie par des groupes islamistes et en partie par les forces du gouvernement somalien soutenues par près de 6 000 soldats d'une force de paix de l'UA.

Le gouvernement somalien et les membres des forces de paix ont fait voeu de poursuivre leur avancée profondément dans la zone sous contrôle islamiste de la capitale insurgée, tandis que les meneurs islamistes ont de nouveau déclaré leur détermination à résister à l'offensive du gouvernement soutenu par l'UA.

Les groupes islamistes, opposés au gouvernement somalien et à la présence de troupes de l'UA à Mogadiscio, lancent presque quotidiennement des attaques contre les positions de l'UA et des forces gouvernementales.

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Le second tour de l'élection présidentielle aura lieu le 24 octobre, selon un décret du président par intérim Sékouba Konaté annoncé mardi soir à la télévision guinéenne RTG. Cette date a été proposée par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à 19h25 et signée par le général Konaté à 19h26, a fait savoir le ministre secértaire d'Etat de la présidence de la République, Tibou Camara.

Le second tour, initialement prévu le initialement prévu le 19 septembre, opposera Cellou Dalein Diallo et Alpha Condé qui étaient respectivement accrédités de 43,69% et 18,25% des voix lors du premier tour, tenu le 27 juin.

L'élection présidentielle en Guinée est considérée comme une des étapes importantes pour que le pays, controlé par les militaires suite au coup d'Etat de décembre 2008, retourne à l'ordre constitutionnel.

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L'Union européenne (UE) a envoyé une mission d'observateurs en Tanzanie afin de surveiller les prochaines élections générales prévues le 31 octobre.

A l'invitation du gouvernement tanzanien, l'UE envoie une mission composée de 68 observateurs dirigée par l'observateur en chef David Martin, membre du parlement européen, pour surveiller tous les aspects du processus électoral et évaluer sa conformité avec le droit et les principes internationaux sur les élections démocratiques, a rapporté mercredi le journal local Daily News.

L'observateur en chef arrivera à Dar es Salaam vendredi pour une visite de cinq jours, tandis qu'une équipe composée de six experts est déjà arrivée dans le pays, laquelle doit être rejointe par 22 observateurs à long terme et plus de 40 à court terme, précise le journal.

Les observateurs, qui seront déployés partout dans le pays afin d'observer le déroulement des élections avant, pendant et après le scrutin, évalueront les campagnes électorales, les préparations électorales, le scrutin, le dépouillement des voix et l'annonce des résultats.

La mission examinera également le contexte des élections, l'administration du processus électoral, la place des médias et la situation des droits de l'homme, ainsi que la participation des femmes et des minorités.

La Tanzanie est considérée comme le pays africain le plus stable en matière de politique, où le parti au pouvoir, le Chama Cha Mapinduzi, est arrivé au pouvoir il y a 49 ans. Tout au long de cette période, il y a eu quatre transferts de pouvoir.

C'est la quatrième élection générale du pays depuis la réintroduction du multipartisme en 1992 dans ce pays d'Afrique de l'Est qui compte plus de 40 millions d'habitants.

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Le président russe Dimitri Medvedev effectuera mercredi une visite officielle en Algérie, à l'invitation du président algérien Abdelaziz Bouteflika, indique mardi la présidence algérienne dans un communiqué.

Cette visite, qui s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations d'amitié et de coopération existant entre les deux pays, liés par une Déclaration de partenariat stratégique signée à Moscou, en avril 2001, "permettra aux deux chefs d'Etats de procéder à l'examen de la coopération bilatérale et à un échange de vues sur les questions d'actualité régionale et internationale", a-t-on ajouté de même source.

Il es prévu, également, lors de cette visite, la signature d'accords bilatéraux dans différents domaines, a-t-on annoncé.

Le président Medvedev sera accompagné d'une importante délégation comprenant des membres du gouvernement, des hauts responsables de la Fédération de Russie et des hommes d'affaires qui prendront part au forum économique algéro-russe et à une exposition de produits russes qui se tiendront en marge de cette visite,a-t-on encore indiqué de même source.

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L'ancien dirigeant du groupe militant nigérian, le Mouvement pour l'émancipation du Delta du Niger (MEND), Henry Okah, arrêté en Afrique du Sud après les attentats de la semaine dernière à Abuja, la capitale nigériane, sera détenu à part, à l'écart des autres prisonniers.

Son avocat, M. Rudi Krause, a confié à l'agence de presse sud- africaine (SAPA) que la séparation de M.Okah d'avec les autres prisonniers à la prison de Johannesburg sera en vigueur jusqu'à la réception de la demande de sa mise en liberté sous caution la semaine prochaine.

Les dispositions ont été prises dans l'intérêt de la sécurité de M.Okah, a affirmé M. Krause.

Le tribunal entendra sa demande de libération sous caution le 14 octobre.

Après le double attentat à la voiture piégée qui a tué 12 personnes vendredi à Abuja, M. Okah a été arrêté samedi à Johannesburg.

Les autorités sud-africaines l'ont inculpé pour implication dans des activités touristiques, conspiration pour commettre des actes terroristes et livraison, installation et détonation d'un engin explosif.

Lors de sa première apparition devant le tribunal d'instance de Johannesburg, le conseil d'Okah a demandé au tribunal de donner consigne qu'il soit placé dans un centre de détention à haut risque.

La défense a aussi indiqué que son arrestation était illégale.

Selon SAPA, des liens ont été établis entre M. Okah et le Mend, qui a revendiqué se battre pour une distribution plus juste des revenus du pétrole nigérian.

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La propagande du référendum constitutionnel prévu le 17 novembre prochain a débuté samedi dernier à Antananarivo, la capitale de Madagascar, dans une ambiance assez timide.

Seul le comité pour le ''Oui'' a été visible en partageant un journal spécial contenant le projet de Constitution ou en tenant un grand meeting.

Visiblement, le pouvoir en place ne compte pas faire des économies sur les moyens pour faire adopter ce projet de Constitution. Dimanche dans la capitale, un comité national pour le ''Oui'' a été mis sur pied regroupant des représentants des partis et associations politiques proches du pouvoir de fait. Des tournées dans les régions et les districts dans toute l'île sont prévus par ce comité.

Les chefs de régions sont également déployés pour cette campagne et un directeur de campagne a déjà été mis en place qui a comme équipe des proches de la présidence de la Haute Autorité de Transition (HAT) malgache et un conseiller du président de la HAT.

De leur côté, l'opposition brille par leur absence en ce début de campagne référendaire. Ils comptent boycotter l'échéance. "Ce référendum n'est pas encore la solution à la sortie de crise, qui plus est, ceci est organisé dans la hâte", a déclaré Fetison Rakoto Andrianirina de la mouvance Ravalomanana.

Parallèlement à ce campagne, la sensibilisation du contenu de la Constitution n'a également commencé que samedi dernier. Pour ce, les membres du comité consultatif pour la Constitution et ceux du comité électoral national indépendant (CENI) sont à pied d'oeuvre. Il serait pourtant difficile de savoir s'ils vont pouvoir réussir leur mission étant donné le peu de temps qui reste.

Le référendum du 17 novembre prochain inaugure la série d'élections, avec lesquelles le pouvoir de la transition à Madagascar compte sortir le pays de la crise politique. Ce calendrier contenu dans un accord politique signé le 13 août dernier a été avalisé par la conférence nationale qui s'est tenue du 13 au 18 septembre. Les élections municipales anticipées sont prévues le 20 décembre prochain.

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Le Conseil national du tourisme des Seychelles (CNT) a ouvert un bureau samedi dernier à Singapour, qui va couvrir toute la région de l'Asie, l'Asie Australe et l'Inde.

Selon le quotidien pro-gouvernemental, Seychelles Nation, le groupe hôtelier singapourien, Four Seasons Resort, qui est déjà implanté aux Seychelles, s'est associé avec le CNT pour ouvrir ce nouveau bureau.

Le directeur exécutif de la CNT, Alain St Ange, a expliqué que l'ambition de ce dernier est de voir le Singapore Airlines devenir un partenaire stratégique des Seychelles, sur le modèle de la compagnie aérienne Emirates qui a Dubai comme plaque-tournante et pour faire de Singapour un des poumons de l'industrie touristique aux Seychelles.

Pour mieux pénétrer les marchés émetteurs, le CNT fait la promotion de la destination touristique seychelloise à travers un réseau de bureaux du tourisme qui, jusqu'ici était plutôt implanté en Europe de l'ouest et aux Etats-Unis, à l'exception de celui de Johannesburg en Afrique du sud et l'Amérique du sud.

Depuis longtemps, l'Europe de l'ouest constitue de loin le plus gros marché émetteur du tourisme seychellois avec un part du marché d'environ 80 %.

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Un système connu sous le nom de "Dipôle" influence le climat de l'océan Indien, selon des chercheurs japonais et australiens, et des météorologues mauriciens contribuent également pour en cerner l'impact, rapporte l'hebdomadaire mauricien Week-End.

Selon les chercheurs, le Dipôle de l'océan Indien, une découverte assez récente, a une influence significative sur le régime des pluies et les sécheresses. Leurs études se sont davantage approfondies dans la mesure où on pense que le système pourrait éventuellement expliquer l'ampleur exceptionnelle de la mousson ayant provoqué les récentes inondations meurtrières au Pakistan.

Selon Mamade Beebeejaun, un des directeurs de la station de météorologie nationale mauricienne, depuis plus d'une année, des météorologues locaux apportent leur concours dans une vaste recherche entreprise au niveau planétaire afin de déterminer l'impact réel du Dipôle de l'océan Indien.

Le nom Dipôle de l'océan Indien a été donné par une équipe de chercheurs japonais composée, entre autres. Tout ce que l'on sait à ce stade, c'est que ce phénomène climatique est provoqué par un accouplement de conditions océaniques et atmosphériques qui donne lieu à une oscillation irrégulière de la surface de températures de la mer.

Il en résulte généralement un refroidissement anormal de la température de la surface de la mer dans la partie équatoriale occidentale de l'océan Indien, c'est-à-dire, partant de côtes d'Afrique de l'Est jusque dans notre région, tandis que dans la région équatoriale Est du même océan (vers l'Australie), on constate un réchauffement tout aussi anormal.

Le Dipôle de l'océan Indien aurait été identifié pour la première fois en 1999. Depuis là, les recherches ont établi que le Dipôle de l'océan Indien implique une oscillation apériodique des températures des eaux de surface, entre des phases de "périodes positives", des phases "neutres" et des "négatives".

L'attention des chercheurs est maintenant concentrée sur l'impact qu'aurait le Dipôle de l'océan Indien sur le climat des pays du Sud-Est asiatique. En effet, il est établi depuis très longtemps que la mousson est un des phénomènes climatiques majeurs de la planète. Et, comme l'ont démontré les terribles inondations au Pakistan, prévoir l'ampleur de la mousson sur l'environnement et la société est devenu une démarche vitale pour des populations, soit plus d'un tiers de l'humanité, qui subissent son influence.

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La princesse Anne de la Grande-Bretagne va inaugurer l'Université des Seychelles pendant sa visite dans le pays océanique plus tard cette année, selon un communiqué conjoint du ministère seychellois des Affaires étrangères et du Haut commissariat de la Grande-Bretagne aux Seychelles.

La princesse séjournera aux Seychelles du 29 novembre au 1er décembre prochain, indique le communiqué.

Au cours de sa visite, elle rencontrera le chef de l'Etat seychellois James Michel et d'autres dignitaires du pays et visitera la Vallée de mai sur l'île de Praslin et l'atoll d' Aldabra, deux sites du patrimoine mondial de l'Unesco.

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Le gouvernement togolais consacrera une enveloppe d'environ 4,5 milliards de francs Cfa, en termes d'aide, aux étudiants togolais résidant dans ce pays pour le compte de l'année 2010, a annoncé dimanche le ministre de l'Enseignement supérieur François Galley.

L'annonce de cette aide est faite alors que près de 64.000 étudiants, dont 12.000 nouveaux, feront lundi la rentrée académique dans les deux universités que compte le Togo, Université de Lomé (Sud) et Université de Kara (440 Km nord).

Parallèlement, 265 millions de francs Cfa seront octroyés aux étudiants togolais vivant à l'étranger.

Le système Licence, Master, Doctorat (LMD) est prévu pour être effectif dans l'enseignement universitaire au Togo mais suscite des remous dans le milieu estudiantin qui considère ce système complexe.

Les autorités togolaises, tout en réitérant leur détermination pour ce nouveau système, auquel elles relèvent un caractère "très contraignant", ont adressé leurs encouragements au corps enseignant.

Selon le ministre de l'Enseignement supérieur, le gouvernement togolais renforcera les infrastructures avec notamment la construction, en 2011, d'un bloc pédagogique polyvalent de 2.250 places dans chacune des deux universités.

L'Université de Kara, la deuxième université du pays, ouvrira pour cette rentrée son restaurant universitaire et devra acquérir de nouveaux bus pour assurer le transport des étudiants.

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Le vaccin contre le paludisme serait prêt dans deux ans, a rapporté dimanche le quotidien Midi Madagascar.

Les dernières informations apprises par Midi lors de la rencontre des spécialistes mondiaux du paludisme, la semaine passée à Washington, ont permis de savoir que le vaccin contre cette maladie, baptisé "RTS,S", aurait son homologation en 2012.

Actuellement à la troisième phase d'essais cliniques, ce vaccin, développé par la société GSK Biologicals, a déjà fait l'objet d'un test d'efficacité dans sa forme la plus grave sur 12.000 enfants répartis dans sept pays d'Afrique dont Gabon, le Kenya, le Burkina-Faso, le Malawi, la Tanzanie, le Mozambique et le Ghana, a encore indiqué ce quotidien.

A noter qu'à Madagascar, le paludisme qui est transmis par les piqûres de moustiques, se trouve parmi les premières causes de morbidité et de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans après les maladies diarrhéiques, et en Afrique, cette maladie fait près d'un million de morts d'enfants, chaque année.

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Le Zimbabwe a lancé un nouveau fonds d'investissement destiné à mobiliser des ressources financières en faveur de la participation des femmes dans la vie économique du pays.

Le fonds, une initiative du ministre de l'Intégration régionale et de la Coopération internationale Priscilla Misihairambwi-Mushonga, qui formera un bureau des créanciers avec la ministre des Affaires des femmes et du Développement de la communauté Olivia Muchena et la co-ministre de l'Intérieur Theresa Makone, sera géré par la Banque CBZ.

Le fonds sera doté d'un capital initial d'un million de dollars, et prévoit une accumulation de capitaux de 25 millions dans les trois ans à venir. La participation au fonds est ouverte au public.

Les femmes de la classe populaire seront les principaux bénéficiaires des investissements du fonds, qui prévoit des investissements dans les projets à court et moyen terme, pour apporter du soutien au développement des femmes et rapporter des bénéfices aux créanciers.

A l'inauguration officielle du fonds vendredi, la vice-présidente zimbabwéenne Joice Mujuru a applaudi cette initiative, affirmant que le développement du pays ne serait pas réalisé sans la participation significative des femmes.

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Le secteur de l'eau est un marché à potentiel et nécessite un investissement majeur, a indiqué le directeur général de l'Eau, Alain Andriamaherisoa, lors d'une réunion technique d'échanges relative à l'eau tenue vendredi à Antananarivo, capitale malgache.

Selon lui, un investissement nécessaire pour l'installation des infrastructures d'une localité de 7.000 habitants est environ 750 millions d'Ariary (environ 375.000 dollars) dans la Grande Ile.

Avec cet investissement qui sera amorti sur 15 ans au minimum, les opérateurs économiques pourront vendre de l'eau potable jusqu' à 1.000 Ariary par m3 au maximum, si le prix actuel proposé par le fournisseur d'eau et d'électricité malgache JIRAMA est de 350 Ariary, un prix qui est encore à la portée de tous les foyers malgaches.

A Madagascar, une dizaine d'opérateurs privés seulement oeuvrent dans ce secteur très rentable mais l'utilisation des technologies concurrentielles serait à prévoir dans les zones sèches et pendant les périodes d'hiver.

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Un symposium sur le développement de l'Afrique réunit, dimanche à Ouagadougou, la communauté scientifique de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), les acteurs de la société civile en vue de dégager les pistes pour le développement de l'Afrique de l'Ouest.

"Sortir du sous-développement, quelles nouvelles pistes pour l'Afrique de l'Ouest ?", c'est sous ce thème que se tient ce symposium de trois jours initié par la Commission de la CEDEAO.

"L'objectif étant de proposer aux décideurs de nouvelles pistes de réflexion et d'action pour qu'enfin l'Afrique ne connaisse plus les décennies perdues pour son développement", a indiqué le vice président de la Commission de la CEDEAO, Jean de Dieu Somda.

Les universitaires, les chercheurs, les professionnels du développement et les acteurs de l'intégration sont invité à réévaluer le concept du développement en Afrique et toutes ses implications dans les domaines socioéconomiques, culturels et politiques.

Les participants se pencheront sur plusieurs thèmes, notamment "l'histoire et le contexte de développement en Afrique de l'Ouest", "le développement et la réduction de la pauvreté", "le capital social, physique et humain de la sous région ouest africaine" et " le développement par l'intégration".

Ce symposium se veut également un cadre pour faire un bilan des grandes réalisations et dégager les insuffisances en termes de développement au moment où les pays africains célèbrent les cinquante ans de leur indépendance.

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L'île Maurice se reliera directement avec la capitale russe, Moscou, par une liaison aérienne au début de l'année prochaine, a annoncé ércemment le ministre du Tourisme mauricien Nando Bodha.

Nando Bodha a rencontré le mois dernier à Moscou le président de la compagnie aérienne russe privée Transaero, Alexander Pleshakov. Cette rencontre a abouti à la mise en place d'une ligne directe Moscou-Maurice, à compter de janvier prochain.

Le premier vol de Transaero au départ de l'aéroport de Domodedovo à Moscou, sera assuré au 3 janvier 2011 à Plaisance.

Un Boeing 777 desservira cette ligne et le vol opérera de janvier à mars 2011, pour reprendre pendant l'hiver 2011-2012.

"On a eu deux réunions de travail. La fréquence des vols, de trois par mois, chaque dix jours, signifie que le touriste russe va séjourner dix jours dans l'île, ce qui est une excellente nouvelle pour les opérateurs hôteliers", a indiqué Bodha.

A ce stade, estime-t-il, on doit s'attendre à quelques 3.000 russes dans les prochains mois.

"Les Russes représentent une réelle opportunité", a-t-il affirmé.

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La monnaie unique ne sera pa prête avant 2018 dans la zone de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) à cause des retards dans la mise en oeuvre de certains plans d'action, des effets défavorables, des chocs globaux et des négociations prolongées sur certains problèmes essentiels, a indiqué le gouverneur de la Banque centrale du Zimbabwe, Gideon Gono.

L'adoption d'une monnaie unique en 2018 dépendra largement de l'établissement rapide d'une union douanière, d'un marché commun avant 2015, d'une banque centrale de la SADC et d'une union monétaire avant 2016, a expliqué M. Gono cité par le quotidien Sunday Mail.

Il a ajouté que la monnaie unique ne serait adoptée qu'au moment où les pays membres atteindraient les critères de convergence macroéconomiques.

Par conséquent, toutes les économies seront intégrées et pourront apporter mutuellement des bénéfices par le développement du commerce, des investissements et des infrastructures, a affirmé M. Gono.

Environ 15 gouverneurs de banques centrales de la SADC se sont réunis la semaine dernière à Harare, capitale du Zimbabwe, pour discuter des questions liées à l'intégration régionale et à l'introduction d'une monnaie unique avant 2018.

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Un convoi de l'Armée nationale populaire (ANP, armée algérienne) a été attaqué par un groupe d'islamistes armés soir, dans la forêt de Bounamane, relevant de la commune de Zekri (74 km à l'extrême nord-est de Tizi Ouzou), a rapporté dimanche le quotidien francophone El Watan citant des sources locales.

Un bilan provisoire fait état de 5 morts et 10 blessés parmi les éléments de l'ANP.

Les militaires, qui étaient en opération de ratissage depuis deux jours dans ce maquis, ont été surpris par la déflagration de plusieurs engins explosifs suivis de tirs nourris d'armes automatiques.

Depuis deux jours, un important dispositif des forces de sécurité a été dépêché sur les lieux pour traquer un groupe d'islamistes armés composé de 15 membres de l'ex-GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat).

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Au total, 7.540 islamistes ont déposé les armes grâce à la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, a déclaré dimanche à Alger le président de la cellule d'assistance judiciaire pour l'application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, Merouane Azzi, cité par l'agence de presse officielle APS.

Ce chiffre englobe les islamistes ayant déposé leurs armes entre septembre 2005 et septembre 2010, les islamistes emprisonnés ayant bénéficié de l'extinction des poursuites judiciaires et d'autres personnes impliquées qui sont revenues de l'étranger, a précisé M. Azzi dans son intervention à la conférence sur "les effets de l'application de la Charte sur la stabilité et le développement du pays", organisée au Forum d'El Moudjahid.

Parmi ces repentis, M. Azzi a indiqué qu'il existe 81 émirs et responsables de groupes d'islamistes armés, à leur tête l'ancien émir du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), Hassan Hattab.

Il a ajouté que 1.290 islamistes armés ont été abattus, durant la même période, un chiffre qui confirme, a-t-il dit, que la lutte antiterroriste"ne s'est jamais arrêtée".

La Charte pour la paix et la réconciliation, adopté par référendum en 2005, offre l'amnistie, sous certaines conditions, aux islamistes armés désirant déposer les armes. Elle a pour but d'améliorer la situation sécuritaire en Algérie après des années de violences politiques.

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